Interdiction de la chasse à courre, du déterrage et de la chasse à la glu

La chasse à courre, aussi appelée « vénerie », consiste à traquer un animal (un cerf, sanglier, chevreuil, renard ou lièvre) jusqu’à épuisement à l’aide d’une meute de chiens et de cavaliers à cheval.



Cette pratique issue de l’aristocratie est particulièrement cruelle pour l’animal poursuivi, puisque la traque peut durer plusieurs heures, provoquant un stress intense.



Dans la chasse à courre, on ne cherche pas à abattre l’animal le plus rapidement possible et sans douleur. Au contraire, la poursuite et la mise à mort sont volontairement longues et scénarisées.



Le cerf est achevé à l’arme blanche. Son corps est jeté aux chiens, sa tête conservée comme trophée, et ses pattes coupées puis offertes à des invités.



La chasse à courre est un jeu où l’on torture un animal dans le seul objectif de se divertir. De nombreux incidents ont été signalés en France ces dernières années lors de chasses à courre, les cerfs paniqués se réfugiant parfois sur des routes ou des terrains privés, les veneurs n’hésitant pas à s’y introduire pour tuer leur proie.



84% des Français sont opposés à cette pratique (sondage Ifop 2017) et la chasse à courre est déjà interdite dans plusieurs pays, dont la Grande-Bretagne et l’Allemagne.



Nous proposons également d’interdire la vénerie sous terre, qui consiste à déterrer des familles de renards et de blaireaux à l’aide de chiens et de pinces pour les tuer. Cette méthode sadique, cousine de la chasse à courre, menace les populations de blaireaux, espèce déjà protégée dans de nombreux pays européens.



Enfin, nous souhaitons que les Français puissent exprimer leur opposition aux autres chasses dites « traditionnelles », qui subsistent dans certains départements de notre pays alors qu’elles sont déjà bannies par nos voisins européens.



Il s’agit là de piéger des oiseaux en les collant (avec de la glu), en les étranglant (tenderie) ou en les écrasant (tendelle).



Ces méthodes, en plus d’être cruelles, sont non sélectives et aboutissent à la capture d’espèces protégées menacées d’extinction.